• EUGENE DERVAIN: AFRICANISTE OU NEGRITUDIEN? dans une vie lisse et cruelle: "à ma tante qui decouvris l'Afrique en et DEUKOUE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    EUGENE DERVAIN : UN AFRICANISTE OU UN NEGRETUDIEN ?

    ETUDE DE « A MA TANTE QUI DECOUVRIS L’AFRIQUE EN 1965 » ET « DUEKOUE » DANS UNE VIE LISSE ET CRUELLE D’EUGENE DERVAIN

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    Mini mémoire de Maîtrise

    Option : Poésie et quête de connaissance

     

     

     

     

     

     

    Présenté par :                                                                                                 Séminaire animé :

    Adou Valery Didier Placide                                                                            Dr. Hélène N’GBESSO

    BOUATENIN                                                                                               Maître assistante

     

     

     

     

     

     

    Année universitaire

     2009-2010

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    EUGENE DERVAIN : UN AFRICANISTE OU UN NEGRETUDIEN ?

    ETUDE DE « A MA TANTE QUI DECOUVRIS L’AFRIQUE EN 1965 » ET « DUEKOUE » DANS UNE VIE LISSE ET CRUELLE D’EUGENE DERVAIN

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    Mini mémoire de Maîtrise

    Option : Poésie et quête de connaissance

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Année universitaire

     2009-2010


     

     

     

    SOMMAIRE

     

     

     

    Introduction                                                                                                                            3-4

     

    Partie I : DERVAIN et l’Afrique                                                                                             5

     

    I-                  L’image de soi de DERVAIN                                                                         6

     

    II-        La vision de DERVAIN de l’Afrique                                                              9

     

    Partie II : DERVAIN et la négritude                                                                                        13

     

    I-                  DERVAIN : africaniste ou négritudien ?                                                                       14

     

    II-        La négritude de DERVAIN                                                                                        18

     

     

     

    Conclusion                                                                                                                             21

     

    Bibliographie                                                                                                                           22

     

     

     

    Tables de matières                                                                                                                 23

     

     

     

     

     

     

    INTRODUCTION

     

     

     

                « La poésie, exploration du monde et de la vie est comme la science, au cœur de la connaissance [et] la connaissance est l’aboutissement provisoire d’un processus, celui de l’appropriation d’un objet, d’un fait, d’un phénomène, d’une manière de comprendre. Elle est médiatisée par un savoir antérieur qui s’incarne dans différents discours. Par eux transite l’intentionnalité de l’énonciateur, sa tentative de produire, de manipuler, d’organiser, de recevoir et de manifester un savoir »1. Tous les discours possèdent une dimension cognitive, régie selon Barthes par au moins trois forces : mathesis, mimesis, semiosis. C’est-à-dire le savoir, la représentation et la reproduction de sens. La poésie a ceci de particulier qu’elle exerce ces trois forces sur les matériaux discursifs eux-mêmes « parce qu’elle met en scène le langage [..] »2. Le langage, pour beaucoup de théoriciens, est le substitué du discours, et G.E Sarfati d’affirmer que « le discours est le langage mis en action ; la langue assumée par le sujet parlant »3 ou quand l’individu se l’approprie « [il] se tourne en instance de discours »4. Le discours pris comme texte sera l’objet de recherche de plusieurs théoriciens car l’analyse d’un texte, surtout de « la production poétique ne correspond pas forcement aux idées qu’on a sur elle […]. Mise en scène discursive de l’expérience de la vie, la poésie est inséparable de la connaissance »5. Elle devient alors un outil de la quête de connaissance, le lieu même où se constitue peu à peu cette connaissance qui passe par la recréation du monde par le poète. La poésie, écrivit Novalis, «  met en mouvement le fond de l’âme »6 du poète.

    Acceptant que la connaissance de l’être et du monde peut passer par le faire, par l’acte de l’écriture, et que c’est dans le lyrisme qu’on exprime ses émotions et qu’on saisit l’homme comme l’affirme Hermann Broch: «  Il faut représenter l’homme dans toute sa gamme de

    ses expériences vécues, en allant de ses possibilités physiques et de ses sentiments au domaine moral et métaphysique, d’où un appel immédiat au lyrisme, seul capable  d’en fournir l’expression ». Et  aussi parce qu’  « un poème est, à nos yeux, réalité vivante, et aucune entreprise ne se justifie, qui a pour résultat de désintégrer et de tuer la vie qui l’anime »8, nous avons jugé bon de montrer à travers deux poèmes de UNE VIE LISSE ET CRUELLE qu’Eugène DERVAIN, l’auteur de l’œuvre en question, est soit un africaniste soit un négritudien. UNE VIE LISSE ET CRUELLE9, d’où sont extraits nos deux poèmes intitulés À MA TANTE QUI DECOUVRIS L’AFRIQUE EN 1965 (pp.25-27) et DUEKOUE (pp.31-32), est un recueil de poèmes, édité en 1999 par EDILIS en Côte d’Ivoire, qui traduit la puissance de la parole libérée.

     

     


    1-                    Annie BRISSET, la poésie pense : une modalité assomptive de la connaissance.

    2-                    Roland BARTHES, Parole, pp 17,19-20

    3-                    G.E Sarfati, Précis de pragmatique, Paris, NATHAN,

    4-             Emile BENVENISTE

    5-             Cf. note 1

    6-             Idem, Novalis que cite Annie BRISSET

    7-             BROCH Hermann, Genèse du livre, les Irresponsables. Tr. A. Picard, Paris, Gallimard, p.290

    8-             Marcel TOWA, Leopold Sedar Senghor: Negritude ou Servitude? , Yaoundé (Cameroun), Edition CLE, p.9

    9-                    Eugène DERVAIN, UNE VIE LISSE ET CRUELLE, Abidjan, EDILIS, 1999 : œuvre d’où sont extraits nos textes supports (le corpus de notre mini mémoire).

     

     

     

    A chaque poème, le lyrisme des mots, dans leur reprise, leur répétition, leur opposition est tout un style à travers lequel le poète réveille les souvenirs de sa vie, depuis Aragon, Eluard, A. Spire, Césaire, Hampaté Bâ et bien d’autres, et exprime ses préoccupations profondes pour l’Afrique.

    Pour notre travail, il nous faut une méthode ou des méthodes, et parmi les méthodes qui s’offrent à nous celle qu’il faut retenir pour le travail sans perdre «  la signification générale et l’articulation interne »10 des poèmes en est la difficulté rencontrée lors de notre investigation car « l’étude d’une œuvre poétique peut être abordée de multiples façons, dont certaines semblent faites pour permettre d’en éluder la signification. Tout discours, et spécialement tout discours poétique s’offre comme une totalité organique et signifiante. C’est la totalité qui signifie et chacune de ses parties composantes ne tire son sens que de cette signification globale »11.

    Par quelle(s) méthode(s) pouvons-nous explorer le sujet que nous nous sommes proposé : « Eugène DERVAIN : un africaniste ou un négritudien ? » ?

    Comment les deux poèmes proposés peuvent-ils expliciter notre sujet ?

    Qu’est-ce qu’un africaniste ou un négritudien ?

    Eugène DERVAIN est-il un africaniste ou un négritudien au sens premier des termes ?

    Pour répondre aux différents problèmes spécifiques de notre sujet, nous nous sommes proposés de saisir le poète dans son propre discours à travers la théorie de l’énonciation, et sans oublier « la psychologie individuelle de l’auteur »12 à travers la psychocritique. Ces deux méthodes qui nous semblent fiables pour appréhender « la signification et l’articulation interne »13 des poèmes seront renforcées par une synthèse explicative. Pour mieux saisir donc ces méthodes à travers les deux poèmes susmentionnés nous verrons successivement l’image de soi de DERVAIN, la vision de DERVAIN de l’Afrique, DERVAIN : un africaniste ou un négritudien ? Et la négritude de DERVAIN

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    10-            Cf. note 8, p.3

    11-            Idem

    12-                  Ibidem

    13-                  Ibid

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    PARTIE I : DERVAIN ET L’AFRIQUE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :