• Le péché mortel

     

    A l'ombre des jeunes filles en Fleur,

    La tête vous tourne, le cœur battant,

    Le vertige vous saisit, les lèvres alléchantes

    Vous dites tout tremblant, quelle saveur !

     

    A l'ombre des jeunes Filles en Fleur,

    Aphrodite est au ange avec Cupidon ;

    Vous êtes distraits, le phallus, un don

    Pour l'âme vous pompe le cœur.

     

    A l'ombre des jeunes Filles en Fleur ;

    Elles sont une chienne en chaleur

    Et vous, l'abeille bourdonnant de fleurs en fleurs.

    L'extase sensuelle et sexuelle vous livre la guerre.

     

    A l'ombre des jeunes Filles en Fleur,

    Les doigts deviennent les maîtres du jeu.

    La langue, le corps et le sexe sont les enjeux.

    Tous nus, on s'oublie pour l'heure.

     

    A l'ombre des jeunes Filles en Fleur,

    C'est la débâcle totale du roi pénis

    A la vue du touffu et charment pubis,

    Au bonheur irrésistible au plaisir malheur

     

    A l'ombre des jeunes Filles en Fleur ;

    On n'est plus l'enfant de chœur

    Et on consomme le fruit mortel.

    Satisfait, on reconnaît le péché mortel.

     

    Hé ! Jeunes Filles, attendez l'âge mature

    Pour mater par votre beauté

    Les jeunes garçons avides de sexualité.

    Hé ! Vous, jeunes garçons, soyez matures.

     

    Dider Placidus,le Studieux

     


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  •  

    «   Je ne saurais être...

     

    Je ne saurais être poète pour toi

    A te regarder, la muse me manque.

    Je veux être ce mortel qui t'aime

    Comme tous les humains qui aiment.

     

    Je ne saurais être chantre pour toi

    A te voir, le vers me manque.

    Je veux être le simple Didier Placide

    Qui dans son cœur t'accorde.

     

    Je ne saurais être griot pour toi

    A t'admirer, la parole me manque.

    Je veux être celui que tu connais

     

    Je ne saurais être peintre pour toi

    A t'entendre, la vraisemblance me manque.

    Je veux t'aimer comme je te connais

     

                                            Dider Placidus le Studieux

                                                L'ahemfié Kasa Ba

                                            In mes premiers pas, inédit.


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  • Chère celle que j'aime,

                Ces lignes, je les ai écrites au fil des jours passés auprès de toi, depuis la première année universitaire. Tu  étais dans le groupe TD3 et moi dans le groupe TD1. Et puis, par la force des choses, nous nous sommes retrouvés dans le même groupe de TD pour les années suivantes. Lorsque mon regard t'a croisée, je me suis dit  « voici la femme de ma vie ». Et je me suis juré de faire tout mon possible pour t'avoir comme épouse. Passant par des SMS aux poèmes ; par des plaisanteries au sérieux, je t'avouais toujours mon amour. Et Dieu seul sait combien de fois, j'ai essayé de t'ouvrir les yeux en te livrant mon cœur aussi sincèrement que possible.

                En te remettant ce papier sans signature, je n'ai aucune pensée de te redire mon amour, mais que tu saches que je t'ai tant aimée et je continue de t'aimer.

    Aussi préférai je rester dans l'oubli, dans la profondeur de ton cœur, le lieu que tu m'as réservé depuis que tu as su que je suis follement amoureux de toi ; que de te dire qui je suis. Je te trouve assez intelligente pour décoder ces lignes afin de trouver son auteur. J'en serai ravi !

                Pour sublimer mon amour pour toi, je t'appelle Danie. Oui ! Danie, on dit que le cœur a sa raison que la raison ignore. J'ai tant creusé mon esprit, ma raison pour savoir pourquoi je suis éperdument amoureux de toi, et mes efforts butent le mural appelé amour. Amour, si c'était un simple mot, je l'aurai effacé de mon cœur pour ne pas t'aimer comme je t'aime, or c'est un sentiment inexplicable qui vous paralyse et vous aveugle. Pour toi, j'en suis sa victime. Je souffre pour ne pas avoir su comment te plaire. Je souffre pour ne pas avoir su comment te comprendre. Je souffre pour avoir pensé uniquement de ma situation en t'oubliant que tu es une personne qui a besoin de tendresse, des jolis mots, un appel téléphonique de temps en temps.

                Oui ! Danie, en pensant que je ne suis pas aimé, je m'éloignais de toi, de ton amitié (oubliant que l'amour naît de l'amitié) et je m'isolais de la vie qui devrait être le socle de ma stabilité, de mon harmonie avec mon entourage. J'étais, et je pense que je suis toujours aveuglé par l'amour que j'ai pour toi.

                L'air sérieux n'est pas mon fort, tu le savais ; et depuis longtemps tu  me prenais pour le beau parleur, le poète, l'écrivain, le rêveur, le bouffon, le bizarre... Voici mon mal, et tu le savais. Pour ta vie, j'aurais perdu la mienne ; pour ton bonheur, je m'aurais privé des biens précieux... mais tout ceci est chimère parce que tu n'as jamais appréhendé le véritable sentiment que j'ai pour toi, Danie.

                J'avais juré pourtant sur mon honneur et ma dignité de faire ton bonheur en t'aimant comme ma propre personne, aujourd'hui, cette lettre est mon témoin oculaire de mon amour sincère pour toi, Danie. En recevant ce papier de façon incommode de ma part n'est pas une lâcheté mais une manière de te dire que je te respecte et aussi de te montrer la manière dont tu me porte dans ton cœur. Je suis l'inconnu de ton cœur et pourtant je suis proche de toi : on se parle, on se ri, on se voit, on se touche... quel plaisir pour moi de me savoir que je suis amoureux, et que je parle et marche avec celle que j'aime. Tu es unique, spéciale, sensuelle...et tu as quelque chose de particulier en toi qui me paralyse et fait battre mon cœur d'un rythme accéléré au risque d'avoir un arrêt cardiaque...

    Danie, je t'aime comme tu ne peux l'imaginer...laisse-moi t'aimer, et faire le plus beau et long voyage du siècle dans le véhicule de l'amour pour annoncer à Orphée, à Aphrodite, à Vénus, à Cupidon qu'auprès de toi est mon bonheur...je te promets de faire ton bonheur.

                Voilà, tu connais celui qui t'a écrit... je t'aime Danielle, ma Danie.

     

                                                                                                              Amoureusement vôtre !


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