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    CONTRIBUTION DE PARULIES REBELLES AU REGLEMENT DE LA CRISE IVOIRIENNE DU 19 SEPTEMBRE 2002

     

    Par Séverin GOHOREBI

     

     

     

     

     

     

    Conférence prononcée le Vendredi 03 Octobre 2008 au G .R.T.O ( Groupe de recherche sur la tradition orale) à ABIDJAN-Cocody Danga.

     

     

     

     

     

     

     

     

    Selon la philosophie esthétique négro-africaine, la Littérature a une fonction sociale. En Afrique, en effet, il n'y a point de place pour l'art pour l'art, ainsi que l'enseigne Théophile Gauthier. La Littérature, parce qu'elle est l'expression des joies et des peines de la communauté, tient ainsi un rôle social qui, du reste, la distingue de toute autre production à teneur placide. On dit que l'esthétique négro-africaine, ou l'œuvre sortie du moule des Négro-Africains est utile.

    Sur la foi de cette vérité, nous interrogerons les Parulies Rebelles, œuvre poétique du jeune poète ivoirien Emmanuel Toh-Bi pour appréhender sa place dans le règlement de la crise ivoirienne du 19 septembre 2002.

    La guerre crapuleuse livrée à la Côte d'Ivoire par les Rebelles (ainsi qu'il est convenu de les désigner), a pris fin, dit-on. Les Parulies, censées en faire l'écho dans leur langage, l'ont-elles fait ? L'œuvre enseigne-t-elle les quatre vérités essentielles de fin de conflit armé que sont le dépôt des armes, la réconciliation, l'enracinement culturel et l'espoir d'un futur radieux ?

    *       *

    *

    1

    La Fin de la guerre, le dépôt des armes se trouve annoncé par des images multiples. D'abord le poète l'exprime par l'éloignement des coups de feu, le caractère sporadique de leurs détonations. Il les distingue, même à présent,  comme prêts à s'estomper et s'arrêter définitivement :

                       « Des échos étouffés d'armes lourdes

                       « S'échappent du timo

                       » Détonations de charme

                       »  Supplantent  

    » Détonations de frayeur »

                  (p. 40).

    Puis Toh-Bi se sert d'images de victoires remportées, à connotations précises : victoire du Timo sur le Serpent. C'est la fin ultime des combats

             « Le spectacle du timo

                       » Pèse le globe

                       »  Sur la tête du Serpent

    » Il ploie...

    » Il ploie...

    » Le serpent succombe » (pp. 41-42).

    Ou encore victoire de  ce Timo des Ancêtres sur la Harpe du psalmiste juif :

                       « Timo et Harpe se rivalisent David

                       » Le timo a le vent en poupe

                                » Se fait hêtre dans le cœur de David

                       » Le timo pousse pousse pousse...

                       » En impose à la harpe. » (p. 43).

    Enfin, le terme final à la guerre trouve son enseignement dans le cérémonial qui réunit tous et toutes en fin de récit. La parade des vainqueurs, des émules des Sankos, des Bokarys, des Savimbis, des Baldés, des Garangs, est une arnaque, la fin logique de ce grand rêve tumultueux  du poète. Mais pour la symbolique, pour l'interprêtabilité de fond, c'est l'expression ritualisée de l'abandon des armes, premier pas vers la Paix :

                       » Ce matin-là

                       » L'Université est courtisée

                       » Par un soleil lénifiant - frugal

                       » L'Université est drapée d'habits de lustre romancés à parfumer même un cœur de pierre !!!

                       » Des roses flamboyantes dans les laboratoires

     

    » Des colombes dorées dans les salles de travaux dirigés

    » Des morceaux de lune sur les dalles de la présidence »

    2

                                                                         (pp. 55-56).

    Concernant la question de la Réconciliation, deux images fortes la plantent dans les esprits et en font une des préoccupations majeures de l'œuvre. La première est l'hymne que donne la fin des Parulies en organisant une fête de fin de partition. La guerre est finie, il se faut rassembler, se parler pour que soit relancée toujours la dynamique de vie. Le suggère adroitement et délicatement la structure cylique de l'œuvre : les Parulies créant l'enfer à l'entame de l'œuvre, et paradant toujours à sa fin, figurent un recommencement perpétuel et propulsent la vie, par le fait même de ce retour enrichi de réalités nouvelles. 

    C'est probablement ce qu'évoque la prosopopée, l'étonnante réapparition à la vie, des Sankos, des Savimbis, des Garangs (...) « Et bien d'autres énergies, dit le poète, / D'une Afrique en feu / Ovationnés par un amphithéâtre détonnant. »

    Mais c'est l'allégorie du Timo et le Serpent qui constitue le meilleur enseignement de la Réconciliation. Le Serpent, vaincu dans le combat mythique avec le Timo ancestral, se liquéfie et se fond dans le spectacle endiablé de la Place du Village.

    Le Timo est un instrument de musique simple, fait d'une caisse de bois avec une petite ouverture, au bord de laquelle se trouvent alignées et attachées deux ou trois lamelles de fer souples que le joueur peut faire résonner à l'aide du pouce de la main, tandis que de l'autre main, il rythme les sonorités en frappant sur la caisse creuse. La voix est caverneuse, grondante et, surtout, envoûtante. On comprend dès lors l'allégorie :

                       » Le serpent succombe

    » Il casse son dos

    »Il se fond au gala » (p. 42).

    On ne peut mieux exprimer l'idée de faire l'Unité.

    3

    Le poème d'Emmanuel Toh-Bi enseigne également la nécessité de l'Enracinement culturel. C'est, en effet, par la Danse et le Timo ancestral qu'il effectue la cure psychanalytique salvatrice de son peuple. C'est une danse très enlevée (« Les spectateurs écument... écument ! dit le poète) ; il rassemble du monde et du monde, comme on en voit dans les rêves !

                       » Forte densité d'échos au km2 du village

    » Qui surplombe les esprits dévots

    » Qui interpelle le tout Bangofla » (p. 40).

               Et la gorge du Timo est ample, propice à l'envoûtement :

                                » Gou-goudou ! gou-goudou ! gou-goudou !

                                » Goudou ! goudou ! gougou !

                                » Goudougoudoudougou ! goudougoudougoudou !

                                » Goudougoudou ! (p. 40).

    C'est un spectacle du pays des Rêves où tout peut être au superlatif, une danse des Revenants, une danse de l'Au-delà. Et voilà qu'entre sur la scène une Divinité de la Danse.

             » Au milieu du cercle

             » Une séduction - virtuose

             » Largement plus placide que le rythme

                       » Courbée

                       » Percluse

                       » Sédentaire

                       » Taciturne

                       » Discrète

                       »... Guillerette

                       » Comme si elle le narguait...

                       » Séduction-au-dos-cassé-sans-vertèbre

                       » Nageoires dorsales sous-marines

                       » Dos-sans-poids-sinueux-d'ondulation

                       » Assorti de petits pas plombés-cadencés » (p. 41).

    Cette danse-là régénère. C'est un appel profond et myrifique de la Culture en direction de ses Enfants.

     4

    Enfin, le poème de Toh-Bi enseigne et annonce l'arrivée prochaine, très prochaine  d'un Monde gorgé de bonheur et de prospérité. Ce Futur radieux, c'est l'allégorie du Temps, le Temps qui vient,  qui l'exprime :

             » Je vois venir de loin

             » LE TEMPS, dit le poète,

             » A vive allure

             » A vitesse vertigineuse

             » Contenant des voyageurs tous

                       » Bien nourris

                       » De santé solide

                       » Stables

                       » Paisibles

                       » Consistants

                       » Propres

                       » Unifiés

                       » Intègres

                       » Travailleurs

    » Ordonnés

    » Réfléchis

                       » Légalistes

                       » Sensés

             » Démocrates

                       » Heureux

                       » Admirés

                       » ...

                       » ...            (pp. 36 - 37).

    Ce Temps, cette époque de nourriture abondante, de bonne santé, de parfaite unité, de travail pour tous est celle de la pleine Démocratie, dit le poète.

     

                                                      *

    En définitive, le poème au long cours d'Emmanuel Toh-Bi, en dépit de son caractère apparemment  abscons - c'est une immersion onirique, ainsi que le sont toutes grandes poésies, immersion où tout semble déréglé, sans logique - révèle  des repères secrets  à découvrir pour se laisser instruire des grands enseignements du poète que sont, aujourd'hui, la nécessité de déposer les armes et de se réconcilier ; tout autant que d'espérer en un lendemain meilleur, sur les fondements de notre Culture retrouvée.

    Et le préfacier, le Professeur Cissé Alhassane Daouda l'a fort bien compris qui écrit :

             « Mais face à cette situation délétère

             » le poète prend conscience de la

             » nécessité de faire retrouver à son

             » peuple ses racines ».

     

     

                                      Séverin GOHOREBI

                Maître-Assistant de Lettres Modernes

                                                             Université de Cocody


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  • PRESENTATION DE L'ŒUVRE POETIQUE  D'un mâle quelconque (cérémonie de dédicace).

     

     

    Il est des temps où la poésie, recouvrant son statut ontologique de l'Olympe, se réduit en une profération de murmures mystérieux,  où les sons ou  signifiants acoustiques édictent des sens indépendamment de ceux que peuvent supposer les locuteurs, du haut de leur expérience d'usagers de la langue. C'est le cas certainement de D'un mâle quelconque de Josué GUEBO.

                               D'un mâle quelconque est l'un des soupirs poétiques de ce qui pourrait s'inscrire comme le plus vieux conflit du monde, un conflit génétique, du reste, que le créateur a logé dans la conscience existentielle ; il s'agit du conflit entre homme et femme. C'est que ce conflit, du fait qu'il détermine la conscience existentielle, paraît banal, en dépit de ses bavures trans-sociale, trans-historique et trans-civilisationnelle, constatées. La tradition hébraïque, à travers l'art biblique, en fait cas en narrant l'histoire de SAMSON et DALILA. En effet, sous la pesanteur de la séduction et sur les injonctions répétées de DALILA, SAMSON livre à sa partenaire le secret de sa force et de son invincibilité, ce qui aboutit à sa chute. Le mythe de Maïé, du Centre- Ouest de la Côte d'Ivoire, apparaît comme la référence inaliénable de l'écho du conflit homme-femme en tradition orale africaine. Ce conflit, somme toute, paraît banal en raison de sa familiarité existentialiste. Le poète GUEBO, à travers l'adjectif qualificatif ''quelconque'' présent dans le titre D'un mâle quelconque, a ressenti cette vérité controversée. Cependant, ''Quelconque'' ne devrait pas être perçu ici au sens de moindre importance mais, plutôt, au sens d'une vérité à la fois mythique et quotidienne et non aisément médiatisable, installant la première dialectique sociale. L'un des narrateurs du mythe de Maïé, en la personne de BOTE ZEGBI Jean- Marie,  l'a d'ailleurs mentionné, dans la publication du numéro 8 Avril 1981 de la revue Bissa Revue de littérature orale GRTO : « Lorsque tu mets une fille au monde, c'est ton ennemie de guerre, ta propre mère, c'est ton ennemie de guerre, ta propre femme,surtout, c'est ton ennemie de guerre. ». 

    Ce qui est intéressant dans le titre que propose Josué GUEBO à son opei, c'est que, en évoquant ''D'un mâle quelconque'', audiblement appréhendé, le public-récepteur penserait à mal ( m-a-l), homophone de mâle ( m-â-l-e) qui est concerné dans le titre ; le premier évoqué, c'est- à-dire, mal (m-a-l) étant plus usuel à la locution que le second mâle ( m-â-le) . Ainsi, Josué GUEBO trahit-il son public par cette symétrie homophonique. En effet, la poésie, art du ludisme lexical et de l'improvisation langagière, est suggestionneuse d'un monde virtuel. A la révélation, cette méprise du poète est loin d'être fortuite. C'est que, fidèlement aux formes fusant de toutes parts dans le texte de GUEBO, le mâle ( m-â-l-e) est, dans l'esprit du poète, coupable de mal( m-a-l) à l'encontre de la gent féminine, second pôle de l'unité dialectique qui détermine l'être masculin.

    Bien avant Josué GUEBO, Joachim BOHUI DALI, son aîné de philosophe-poète, s'est intéressé à la question. Son œuvre Maïéto pour ZEKIA  est purement la réécriture du mythe de Maïé, mythe du conflit des sexes. Ce mythe raconte qu'au commencement des temps, hommes et femmes vivaient en deux communautés séparées. Les hommes avaient leur chef, GNALI ZAGO. Les femmes également avaient leur chef, MAÏE TROKPE qu'évoque GUEBO dans le poème  intitulé « Je suis Maïé Trokpé ». C'est que dans la communauté des femmes, vivait un seul mâle du nom de ZOUZOU pour qui toutes les femmes brûlaient d'ardeur et avec qui elles entretenaient des rapports chastes. A cause de ZOUZOU, donc, tous les assauts des hommes pour dompter une femme dans la communauté des femmes foiraient. Jaloux, les hommes assassinèrent ZOUZOU. Ce meurtre fut perçu par les femmes comme un baffouement de leur intégrité. Ulcérée, Maïé, dans la perspective de tirer vengeance, initia ses congénères à la sorcellerie avant de se livrer aux hommes, en offres piégées, toutefois.

    A la faveur de notre thèse de doctorat, nous avons étudié l'œuvre de BOHUI DALI, inspirée de ce mythe. Discernant les transpositions artistiques élaborées par le poète, nous avons dégagé deux blocs antagoniques : le bloc GNALI ZAGO-poète-Europe, contre le bloc MAÎE-ZEKIA-Afrique. Et comme JOSUE GUEBO, comme s'il avait lu la thèse, j'ai dit que le bloc de GNALI ZAGO est celui de la tyrannie, du mâle, du mal et de la destruction. Dans son poème « Je suis Maïé Trokpé », on assiste à une brève poétisation  version GUEBO de ce mythe :

     «  T'en souviens-tu

    La mort de Zouzou

    Le seul

    Qui ne voulut

    Jamais de mâle

    A la femme

     

    Le seul

    Vois-tu

    A l'étreinte

    Sans attentes

    Souterraines

     

     

                Zouzou

                    Mort

            Par- delà les jours

    A tuer le temps des satrapes

                 Et la sagaie

                    Infecte

    De Gnali Zagô

             Hélant

    A bout de langue

           La vendange

              D'artères

                  Chaste

      

     

    Le paraphe

    De phosphore

    Aux ras d'étreintes

              Virginales » ( D'un mâle quelconque, P.62).

     

    En définitive, le livre D'un mâle quelconque, texte qui poétise le sursaut d'émancipation de la femme, a une couverture qui interprète le contenu. On y voit une photo du poète, scindée de moitié. Selon les textes religieux dont, notamment, la Bible, l'homme ou l'être masculin, le mâle, est lui-même une moitié de son être. Sa compagne constitue sa seconde moitié. C'est le mystère arithmétique selon lequel 1+1=1. Cette idée est rendue manifeste par la réaction spontanée d'Adam au sortir de son sommeil quand il aperçut Eve fabriquée par Dieu avec l'une de ses côtes : « Cette fois voici celle qui est chair de ma chair et os de mes os ». Cette révélation est corroborée par le verset qui dit que « l'homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme et les deux formeront une seule chair ».

    Sur la page de garde, en effet, on voit l'image de l'auteur coupée de moitié, c'est-à-dire, amputée de l'autre moitié de son corps qu'est symboliquement la femme. Tout se passe comme si la révolte de la femme contre l'homme avait diminué ce dernier de moitié. Chacun peut faire l'expérience du désarmement spirituel, moral et psychologique auquel il est en proie en temps de brouille conjugale. Et la poésie, média littéraire de réalités énigmatiques ou d'événements mythiques, se plait bien à ce genre de gymnastique.

     

    Le disions-nous tantôt, le conflit qui oppose l'homme à la femme, aussi pernicieux soit-il, est quelconque, banal, comme le stipule le décodage du titre. Et les titres de poèmes qui composent le recueil sont tout aussi quelconques, banals. Ce sont : « J'ai de l'ambition », «  ce soir je me refuse à toi », «  A mon cœur », «  Mais Dieu », « Tu n'auras pour tout père », «  la veux-tu sourde », «  Je l'embouche », «  Aujourd'hui est journée », « Les journées », « En repensant », « Elle aussi », «  Je hais tes sœurs », « Je hais ta mère », « Et s'il le faut », « Et s'il est des festins », « T'avisera-tu à me la jouer », «  Comme nos mères », « Nous sommes », « Je suis », «  Au marché des sens », « Je suis Mahié Trokpé », « Je hais la mâle-liberté », « Hier j'aurais confondu », «  J'irais mordre », « Etait-ce l'un de nos rêves », « Pendant qu'il est », « Pour chacune de nos mères ». Au total, 27 poèmes composent D'un mâle quelconque. On peut remarquer, en entendant ces intitulés, la présence évidente de la fonction émotive marquée par les pronoms personnels ''je'', ''nous'',''mon'', ''nos'' mettant la femme au centre de son propre discours et traduisant ses plaintes, malaises et complaintes exprimées souvent à l'intention de son interlocuteur d'en face, l'Homme, révélé par la forme conative marquée par les pronoms de la deuxième personne ''toi'', ''tu'' ''tes'', ''ta''

     

           Les extraits suivants, issus des deux premiers poèmes cités, à savoir « J'ai de l'ambition » et « Ce soir je me refuse à toi » témoignent de l'atmosphère d'hostilité et de dégoût  entre deux êtres conjoints :

     

            « Et l'ambition

                D'être veuve

               Me rend visite

                         Les soirs

                 De mâle quelconque

              Tu pourrais la chasser

    • - D'un seul regard

    La commère-

        A regarder

    Ma nouvelle

            Coiffe

     

    Et tu es absent

    De cette absence

            Plus violente

    Qu'est ton front » ( j'ai de l'ambition)

     

     

     

    Non pas à moi

         Mais à toi

    A ma subordination

    Obtenue au forceps

    D'une guerre jamais livrée

     

     

    Je me refuse à moi

         A la loyale

         Te monte au sang

       La foudre

    D'une catéchèse

    De comptoir » ( Ce soir je me refuse à toi)

     

    Cher public, voilà D'un mâle quelconque. C'est de la poésie. Les clefs du texte étant livrés, chacun peut y aller de sa sensibilité, au gré de son éducation, de ses idéologies et de son niveau de culture. On ne saurait lire un texte poétique pour s'informer mais, plutôt, pour s'émouvoir et s'extasier du vertige qu'inspirent les formes. IL s'agit d'une émotion et d'une extase qui enrichissent l'intellect et qui entretiennent l'humanisme. N'ayez donc crainte de ne pas comprendre chaque ligne de l'œuvre comme l'entendrait le poète lui-même. La poésie n'étant pas un texte rationnel, l'on ne saurait pénétrer les subjectivité, intuition et réflexe du son auteur. Il s'agit, en poésie, de ressentir plus que de comprendre. Or, le ressenti est pluriel et la compréhension est unique. Le texte poétique, donc, ressenti pluriellement, s'interprète pluriellement.

     

    Cher public,voilà D'un mâle quelconque, appropriez-vous cette œuvre poétique nouvelle qui vient enrichir la bibliographie de la poésie ivoirienne. 

     

     


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