• Lettre ouverte aux enseignants

     

    L'ivoirien de demain

     

    « Qui sème le vent récolte la tempête », ce simple dicton a une grande signification dans les mœurs en Côte d'Ivoire. Les semeurs, les bâtisseurs ivoiriens ont assez semé le vent, et que la récolte de cette semence sera une tempête terrifiante pour son avenir. En lisant le journal Gbich du vendredi 18 septembre 2009 n° 517 dont le titre est : « Ivoirien a diplômes mais il parle maaal !!! », une question m'est venue : A qui la faute ? C'est le fruit de l'enseignement dispensé dans nos écoles et universités ; c'est la récolte de ce qu'on a semé. L'éducation de l'éthique en Côte d'Ivoire est une maladie qui ronge la conscience de l'ivoirien d'aujourd'hui à telle enseigne qu'il est passé en année supérieure de la tricherie, du désordre, du discourtois, de l'insolence et de l'immoralité avec mention excellente. On a aucun respect envers les personnes... les cancres gouvernent et les Mozart subissent...la loi du « ça ne fait rien » ou du « c'est comme ça » sévit. A qui la faute ? Sans porter de masque, ma réponse va à l'égard des enseignants, du primaire au supérieur, qui se croient les dieux de la connaissance totale en ignorant  « qui sème le vent récolte la tempête ».

    C'est à vous, mes chers et illustres détenteurs de la connaissance totale que ma plume offusquée s'adresse aujourd'hui. Bientôt, vous allez régner en maître absolu dans les salles de classe mais avant cette rentrée triomphale de Jérusalem que vous allez faire, il est temps pour vous de faire votre test de conscience professionnelle et de l'éthique. Rappelez-vous que Socrate, ce philosophe grec, disait à ses disciples que lui « Socrate est mortel » du fait qu'il est un homme car tous les hommes sont appelés à mourir. Pour cette raison, tout homme est censé assurer le relais pour la continuité des activités, et nul n'est censé ignorer cela. Et vous ! Que faites vous pour votre relais ? En dilapidant les cours ; en rentrant en grève toute l'année, en vendant les notes, les moyennes, les diplômes (l'ivoirien a diplômes mais il parle maaal !!!) ; en préférant sacrifier les apprenants pour  les courses personnelles...Voici comment vous préparez vos relais en sortant avec vos disciples (l'affaire Djibril Razak à Fresco)...immoral et immature à votre égard ! Rappelez-vous qu' « on récolte ce qu'on a semé »...Vos semences sont aujourd'hui les futurs cadres de la Côte d'Ivoire qui derrière le bureau vous rendent la monnaie par un accueil discourtois et immoral ; vos semences sont aujourd'hui les enseignants que vous avez formés avec les leçons d'immoralités et de grévistes, et qui vont enseigner vos enfants et vos petits enfants ; vos semences sont aujourd'hui  les forces armées( les policiers, les gendarmes...) qui vous rackettent sur les routes ; vos semences sont aujourd'hui les enfants que vous appelez  délinquants qui vous agressent toutes les nuits...c'est ça la routine !

    « Chacun à son tour chez le coiffeur Mamadou » chantait-on lorsqu'on était encore petit, aujourd'hui, cela est vérifié dans toutes les activités, dans tous les milieux voire dans toutes les différentes couches sociales parce que mes chers et illustres détenteurs du savoir ont sacrifié l'école, l'intérêt de la nation pour l'intérêt personnel ; parce qu'ils ont oublié que leurs propres enfants sont les enfants de la Côte d'Ivoire qui seront, un jour, eux aussi enseignés par les personnes amenées dans « les champs avides de boucherie »...« Qui sème le vent, récolte la tempête ! »,  ou « on récolte ce qu'on a semé ! »,  mieux «  chacun a son tour chez le coiffeur Mamadou ! » ... méditons tous ensemble !

                Mes chers et illustres  maîtres, par vous doit naître L'Ivoirien de demain, La Côte d'Ivoire de nos rêves...Le monde de demain, c'est la compétition intellectuelle...et la Côte d'Ivoire a besoin de vous... !

     Didier placide

    Ahemfié Kasa Ba, l'enfant de la parole royale


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  • Le péché mortel

     

    A l'ombre des jeunes filles en Fleur,

    La tête vous tourne, le cœur battant,

    Le vertige vous saisit, les lèvres alléchantes

    Vous dites tout tremblant, quelle saveur !

     

    A l'ombre des jeunes Filles en Fleur,

    Aphrodite est au ange avec Cupidon ;

    Vous êtes distraits, le phallus, un don

    Pour l'âme vous pompe le cœur.

     

    A l'ombre des jeunes Filles en Fleur ;

    Elles sont une chienne en chaleur

    Et vous, l'abeille bourdonnant de fleurs en fleurs.

    L'extase sensuelle et sexuelle vous livre la guerre.

     

    A l'ombre des jeunes Filles en Fleur,

    Les doigts deviennent les maîtres du jeu.

    La langue, le corps et le sexe sont les enjeux.

    Tous nus, on s'oublie pour l'heure.

     

    A l'ombre des jeunes Filles en Fleur,

    C'est la débâcle totale du roi pénis

    A la vue du touffu et charment pubis,

    Au bonheur irrésistible au plaisir malheur

     

    A l'ombre des jeunes Filles en Fleur ;

    On n'est plus l'enfant de chœur

    Et on consomme le fruit mortel.

    Satisfait, on reconnaît le péché mortel.

     

    Hé ! Jeunes Filles, attendez l'âge mature

    Pour mater par votre beauté

    Les jeunes garçons avides de sexualité.

    Hé ! Vous, jeunes garçons, soyez matures.

     

    Dider Placidus,le Studieux

     


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  • DIMANCHE DE RAMEAUX

     

    Introduction

     

                Le dimanche des Rameaux se célèbre le dimanche qui précède Pâques. Ce dimanche commémore à la fois deux évènements. Il correspond, d'une part, à l'entrée solennelle de Jésus à Jérusalem où il fut acclamé par la foule agitant des rameaux. D'autre part, ce dimanche commémore la passion du Christ et sa mort sur la croix. Le dimanche des Rameaux ou dimanche des Rameaux et de la passion ou dimanche des palmes ou la fête de Rameaux est particulièrement caractérisé€ par des Rameaux ou par des palmes ou par un équivalent selon la végétation du lieu. De cette remarque, l'on se demande quelle est la symbolisation des rameaux ou des palmes utilisés pendant ce dimanche, et la portée religieuse de cette fête. Cette problématique  sera progressivement analysée à travers l'historicité de la fête des Rameaux, ainsi que la fête de Rameaux dans les évangiles, aussi dans la portée religieuse et la symbolisation de la palme, et enfin à travers la liturgie de ce dimanche.

     

    • I- L'historicité de la fête des Rameaux

     

    Ce dimanche des Rameaux, dont le nom liturgique est « dimanche des Rameaux et de la Passion » est le début de la « semaine sainte ». Dans la forme ordinaire du rite romain depuis les réformes qui ont suivi le concile Vatican II ; avant ces réformes et dans la forme extraordinaire de la messe, il est appelé « deuxième dimanche de la passion ou dimanche des Rameaux ». Le premier dimanche étant le dimanche précédent ; et ces deux dimanches forment le « temps de la passion » inclus dans le carême. Dès le IX siècle, l'Eglise accomplit dans son rituel du jour la bénédiction des rameaux et la procession des fidèles accompagnée par un chœur ou par une fanfare, issue de la liturgie de Jérusalem. Lorsque, ce jour là, on se rend à l'église, on reçoit habituellement des rameaux coupés. On les ramène alors souvent pour les tresser et en faire de vraies œuvres d'art. Ces rameaux sont ensuite conservés plusieurs mois. Et le Mercredi des cendres, premier jour de carême, on les brûle pour les réduire en cendre ; et de cette cendre, on fait un signe de croix en disant «  repentez-vous et convertissez-vous » ou « vous êtes poussière et vous retournerez poussière ». Ceci rappelle un mythe qui dit que le phœnix renaît de ses propres cendres pour ainsi dire que l'homme doit naître de nouveaux.

     

    • II- Dans les évangiles

     

    On a dit plus haut que le dimanche des Rameaux rappelle l'entrée triomphale de Jésus Christ à Jérusalem (Jn 12,12-15 ; Mt 21,1-9 ; Mc 11, 1-10 ; Lc 19,28-40). Les évangiles racontent qu'à proximité de la fête de la pâque juive, Jésus décide de faire une entrée solennelle à Jérusalem. Jésus organise donc son entrée en envoyant deux disciples chercher un ânon (selon Matthieu, Jésus précise que l'ânon se trouve avec sa mère l'ânesse ; précision qui ne se trouve pas dans les évangiles selon saint Marc et Saint Luc). Il entre à Jérusalem sur une monture pour se manifester publiquement comme le messie que les juifs attendaient. C'est une monture modeste comme l'avait annoncé le prophète pour montrer le caractère humble et pacifique de son règne. Une foule nombreuse venue à Jérusalem pour la fête l'accueille en déposant des vêtements sur son chemin et en agitant des branches coupées aux arbres, et en chantant l'hosanna. Voyons les textes des évangiles :

     

    Matthieu21, 8-9

    « Le peuple, en foule, étendit ses vêtements sur la route ;

    Certains coupaient des branches aux arbres et en jonchaient la route

    Les foules qui marchaient devant lui et qui suivaient, criaient :

    Hosanna au fils de David !

    Béni soit celui qui entre au nom du Seigneur !

    Hosanna au plus au des cieux ! »

     

    Ce texte est identique avec les textes de Marc 11,1-10 et de Luc 19,28-40

     

    Jean 12, 12-14

    « La grande foule venue pour la fête appris que Jésus venait à Jérusalem ;

    Ils prirent les rameaux des palmiers et sortirent à sa rencontre. Ils criaient : hosanna ! béni soit celui qui vient au nom du Seigneur, le roi d'Israël !

    Jésus se trouva un âne et s'assit dessus, comme le déclare l'Ecriture ».

     

    Les évangiles synoptiques évoquent seulement des branches d'arbres. L'évangile selon saint Jean est plus précis : selon lui, ce sont des rameaux de palmiers, des palmes. C'est pourquoi dans d'autres pays, on parle de dimanche de palmes. De même, en latin, la langue officielle de l'église catholique, ce jour porte le nom de Dominica in Palmis. Pourquoi le palme ? Que représente la palme ?

     

    • III- La symbolisation du palmier

     

    Dans les différentes contrées, les rameaux sont souvent des variantes de palme, c'est-à-dire un équivalent selon la végétation du lieu. C'est ainsi qu'à la place de la palme ; on peut utiliser le laurier ; l'olivier...Ici, on tentera de donner la signification des plantes utilisées lors de la fête des Rameaux selon Pierre-Emile ROCRAY, ingénieur forestier et responsable de la maison de l'arbre du jardin botanique de Montréal.

    Le Palmier signifie la victoire ; la renommée, le triomphe sur la mort. Il évoque la gloire et l'immortalité, en raison de la disposition harmonieuse de ses branches et de ses feuilles semblables à des rayons.

    Le Laurier est à la fois symbole d'éternité, car il est toujours vert ; et de chasteté, car ses feuilles ne se flétrissent jamais. Aussi, le laurier est-il l'image allégorique de la victoire.

    L'Olivier symbole la récompense, la purification ; la force, la paix, la fécondité, la victoire...Il faut se rappeler vers la fin du déluge, une colombe rapporta une branche d'Olivier vers l'arche de Noé (Genèse 8, 10-11). Selon une vieille légende, la croix du Christ était fabriquée de Cèdre et d'Olivier. Dans le langage du Moyen-âge, cet arbre symbolisait l'or et l'amour.

                De tous les arbres qu'on utilise pour le dimanche des Rameaux, on retient que ce sont des arbres qui symbolisent la fécondité (la vie), la victoire, l'immortalité (l'éternité)...

     

    • IV- La portée religieuse du dimanche des Rameaux

     

    Rappelons-nous que le dimanche des Rameaux se célèbre le dimanche qui précède Pâques. Or, à la catéchèse, on nous dit que la pâques est le passage de Jésus de la mort à la vie. C'est une sorte de victoire sur la mort. Jésus est devenu immortel et éternel. C'est après sa résurrection qu'il prit le titre de messie. Jésus est allé à Jérusalem pour la pâque juive qui, toujours à la catéchèse, est le passage des juifs de l'esclavage à la liberté. Ce rappel pour mettre en relief la portée religieuse du dimanche des Rameaux. Comme la foule dans les évangiles, les chrétiens démontrent sans le savoir que Christ est le Seigneur Dieu, et qu'il n'y a point de vie en dehors de lui. On manifeste notre joie en proclamant l'hosanna non pas parce que l'église le recommande en ce jour la, mais parce qu'on pense qu'en le faisant aura-t-on la vie éternelle, la victoire sur les forces du mal. Jésus Christ acclamé par la foule est mis en vedette comme le libérateur, le bienfaiteur, le messie ; cependant, pour Jésus, c'est la dernière de sa mission, sa dernière heure. Il doit mourir pour renaître de ses cendres afin de donner une portée spirituelle et religieuse à sa présence sur terre. Le dimanche des Rameaux est le lieu de mourir spirituellement et d'accepter que Christ renaît en nous et guide notre vie. En acceptant ceci, nous avons donné un sens à notre jeûne et à notre vie de chrétien ; et là, pouvons-nous donc jubiler et chanter l'hosanna, et dire avec fierté « Je crois... à la vie éternelle » de notre crédo. Car, nous célébrons l'immortalité et la victoire de Jésus Christ.

    « A qui irons-nous Seigneur car tu as les paroles de la vie » Ps...Oui ! le dimanche des Rameaux vient nous réaffirmer que le Christ est le seigneur pour les siècles et des siècles.

     

    • V- Liturgie : célébration du dimanche des rameaux et de la passion

     

    La célébration du jour des rameaux comporte deux parties d'abord la liturgie des rameaux, puis la messe de la passion. Le dimanche des Rameaux et de la passion, les ornements liturgiques sont rouges. Cette couleur est à la fois le signe de la royauté de Jésus et de sa passion. Cependant jusqu'au XVIème siècle, on utilisait à Rome des ornements violets et ailleurs des ornements blancs. On marque aussi le lien entre les Rameaux et la Passion, en ornant la croix de l'église avec des rameaux, parfois en décorant le chœur avec des grandes palmes. Pour la bénédiction et la procession des rameaux, le célébrant peut revêtir la chape rouge qu'il dépose à la fin de la procession. En un lieu extérieur à l'église, il fait la bénédiction des rameaux, il les asperge d'eau bénite et il lit l'évangile de l'entrée triomphale de Jésus à Jérusalem d'après l'un des quatre évangélistes selon les années.  [Année C (2010,2013) - Lc 19/28-40]. Le jour des rameaux après la bénédiction l'assemblée part en procession en chantant "Hosanna" chacun portant un rameau béni dans la main pour acclamer le Seigneur. Cette procession est un hommage solennel au Christ Roi, c'est l'acclamation de celui que nous reconnaissons comme le Seigneur ressuscité. La procession peut être plus ou moins longue à l'extérieure de l'église selon les possibilités (parfois on fait le tour de l'église) et elle se poursuit dans la nef de l'église. Là où il n'est pas possible de faire la procession, les fidèles se rassemblent devant la porte de l'église. Après la bénédiction des rameaux, c'est l'entrée solennelle dans l'église. La bénédiction des rameaux et l'entrée solennelle dans l'église évoque à la fois l'entrée de Jésus à Jérusalem et le jour eschatologique ou l'humanité entrera définitivement dans la Jérusalem céleste.  La bénédiction des rameaux tient lieu de préparation pénitentielle. La messe des rameaux et de la passion comporte un texte d'Isaïe (50,4-7) sur le serviteur souffrant et un texte de St Paul (Ph 2,6-11) sur le Christ abaissé, puis exalté. On fait ensuite une lecture de la passion, on lit un des récits évangéliques de la passion qui décrit les souffrances et la mort de Jésus. Cette lecture de la passion peut être faite à plusieurs voix d'une manière dialoguée (le narrateur, les différents personnages, la foule et les paroles de Jésus). Elle peut être faite aussi en changeant de lecteur aux différents épisodes. La lecture de la passion, un peu longue, que l'on écoute debout nous fait participer à la passion de Jésus. Au moment de la mort de Jésus, on est invité à s'agenouiller quelques instants dans une attitude d'adoration.

     

    Conclusion

     

    Informations complémentaires sur le dimanche des Rameaux

     

    Remarquons d'abord que ce n'est pas le même texte, car le Vendredi saint, on lit la passion selon St Jean (18/1 - 19/42). Le dimanche des Rameaux est aussi le dimanche de la Passion, car il ne faut pas séparer la mort du Christ et sa glorification. Il y a aussi une raison pastorale pour lire le récit de la passion le dimanche des Rameaux.  En effet, pour bon nombre de personnes qui vont à la messe des rameaux,  et qui ne vont pas à la célébration du vendredi saint, on les faire entrer ainsi dans la semaine sainte. Le jour des rameaux après la messe, les fidèles rapportent chez eux les rameaux bénis. Ils en ornent les crucifix de leur maison ou bien ils portent le buis au cimetière sur les tombes de leurs défunts comme signe d'espérance et de foi en la résurrection. L'après-midi, autrefois, on allait aussi placer un brin de rameaux à l'entrée de chaque champ pour que la récolte soit abondante et de bonne qualité. On brûle traditionnellement les rameaux secs le premier jour du carême l'année suivante. On peut apporter à la paroisse les rameaux secs de l'année précédente. 

     


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  •                               Je viendrai ce soir

     

                             Chérie, voici dans la nuit un poème conçu

                                  Avec les illustres poètes dont tu as lu

                                   Les écrits durant ta tendre enfance.

                                    De moi, pour toi, c'est une reconnaissance.

     

                                    Ecoute donc...tu verras et tu sauras,

                                    C'est un redit de ce que tu sais déjà.

                                    J'ai perdu ma jeunesse en perdant ton amour

                                    Pour guérir de la tristesse, j'attends ton retour.

     

                                    Je viendrai ce soir vaincre ton corps

                                    Dans la nuit qui t'attend, t'espère et désire ton Or,

                                    Qui veut te prendre dans  ses bras nus,

                                    Pour te faire jouir dans le satin de tes nuits.

                                    

                                    Je serai là, ce soir, à veiller sur toi,

                                   A empêcher la nuit et a être seul avec toi,

                                   Et de mon cœur, l'épouse tant aimée,

                                   De mes bras solides, la reine tant adorée.

     

                                   Je  viendrai ce soir chercher ma jeunesse,

                                   Dans ton Fleuve d'immense richesse,

                                   Dans tes lèvre d'une saveur irrésistible,

                                   Dans tes seins d'un bonheur indescriptible.

     

                                   Je serai là, ce soi, armé de Fleurs

                                   Pour la nuit jalouse qui ravit ton cœur,

                                   Pour le temps qui scelle mon sort,

                                   Pour te conquérir jusqu'à la mort.

     

                                  Chérie, voici donc le poème

                                  Qui contient le secret de mon âme

                                  Qui s'intitule « Je viendrai ce soir ».

                                  Regarde tombé sur la mer l'or du soir.

     

                                                                   Dider Placidus le Studieux

                                                                                 L'ahemfié Kasa Ba, in « Mes premiers pas », inédit


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  •  

    «   Je ne saurais être...

     

    Je ne saurais être poète pour toi

    A te regarder, la muse me manque.

    Je veux être ce mortel qui t'aime

    Comme tous les humains qui aiment.

     

    Je ne saurais être chantre pour toi

    A te voir, le vers me manque.

    Je veux être le simple Didier Placide

    Qui dans son cœur t'accorde.

     

    Je ne saurais être griot pour toi

    A t'admirer, la parole me manque.

    Je veux être celui que tu connais

     

    Je ne saurais être peintre pour toi

    A t'entendre, la vraisemblance me manque.

    Je veux t'aimer comme je te connais

     

                                            Dider Placidus le Studieux

                                                L'ahemfié Kasa Ba

                                            In mes premiers pas, inédit.


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