• CÔTE D'IVOIRE-FRANCE : L'esclave au maître ; une révérence perpétuelle

     

                Cela m'écoeure, moi, la plume offusquée, de vous écrire ces lignes et vous présenter le tableau obscure de la Côte d'Ivoire face à la France. La Côte d'Ivoire, ancienne colonie de la France doit devoir toute son existence une révérence à la France. 1960, une soi-disant indépendance, Félix Houphouët Boigny la proclama. Les Ivoiriens ont applaudi, mais il a dit qu'il y aura une autre lutte à mener pour la future génération. Cinquante ans après la lutte est entamée par Gbagbo Laurent, mais Bédié, Francis Wodié, Anaky Kobena, N'Gnamien Konan, Mabri Toikeuse et Alassane Ouattara furent l'obstacle de cette lutte. Des marionnettes de la France pour que la Côte d'Ivoire demeure toujours l'esclave de la France.

                Encore une fois, la plume offusquée  montre au créneau pour interpeller l'intellect de ces dirigeants sur le vœu cher des Ivoiriens. Bien qu'ils aient l'ardent désir de travailler mais veulent tous leur liberté économique, une liberté totale ; ne plus être sous la tutelle de la France. Voici le vœu de tous les Ivoiriens. Au lieu de faire un rassemblement pour vous donner un ennemi commun : Gbagbo Laurent ; vous devrez plutôt faire un front avec lui pour dire à la France que la Côte d'Ivoire peut voler de ses propres ailes.

    Lisez ce poème ci-dessus :

                                       « Dites lui toute la vérité

                            Lorsque vous irez là-bas

                            Ne lui cachez aucune vérité

                            Dites lui tout ce que vous savez

                            Parlez lui de notre lien et de notre unité

                            Dites lui que nous nous aimons

                            Que ma vie et mon histoire sont en elle

                            Et que les siennes sont en moi

                            Qu'elle m'a vu naître et grandir

                            Et moi, je l'ai vue pleurer pour notre liberté.

                            Dites lui que c'est ma mère patrie

                            Et moi, son unique et cher fils

                            Et qu'elle a besoin de mes bras

                            Pour être à la hauteur comme elle.

                            Dites lui, ses richesses, je n'en veux pas

                            Ma mère patrie a des trésors pour moi

                            Dites lui d'arrêter de me séduire

                            J'ai horreur lorsqu'elle me dit « frère noir »

                            Vous pouvez rire car c'est absurde

                            Elle, blanche et moi, noir

                            Comment pouvons nous être des frères ?

                            Ma mère patrie s'est-elle trompée de mari ?

                            Non ! elle veut que je partage mes biens

                            Avec ses nombreux enfants affamés.

                            Dites lui qu'elle peut garder ses bonnes mœurs

                            Ses dons de charité car elle est aussi pauvre

                            Et d'arrêter de semer la guerre entre ma mère et moi

                            Dites lui que nous ne sommes plus à l'ère coloniale

                            Mais à une ère de liberté. Et qu'un nouveau jour s'est levé

                            Depuis l'indépendance vous êtes ici

                            Aujourd'hui nous pouvons nous défendre

                            Allez et dites lui le pourquoi de mon refus

                            Je ne veux point abandonner ma mère patrie

                            Loin d'elle, j'aurai des remords

                            Lorsque vous serez là-bas

                            N'oubliez pas de lui dire toute la vérité.

                                       Dider Placidus, Mes premiers pas, inédit »

     

    A travers ce poème, le poète demande à la France de laisser la Côte d'Ivoire en Paix afin qu'elle soit libre et souveraine. Elle n'a pas besoin de la France pour se réaliser. Elle compte sur ses propres fils pour relever sa dignité.

                La plume offusquée est consciente que un pays n'est jamais en autarcie, elle a même souvent critiqué la politique de Gbagbo Laurent, mais lorsque la vérité est mise en cause, elle se lève pour la défendre. Lisez le poème qui suit et vous verrez qu'elle n'est jamais, toujours, d'accord avec la politique de Gbagbo Laurent.

                                       « Déception d'un patriote

                            Les larmes aux yeux, je regrette David Diop

                            et son poème Le Peuple

                            La tragédie politicienne a été jouée pour une époque

                            et le dénouement est pour mon Afrique

                            d'aujourd'hui et des temps à venir.

                            J'ai suivi les politiques.

                            J'ai donné mon corps aux balles des soldates

                            pour que ma chère Côte d'Ivoire

                            soit sur la marche des vainqueurs.

                            Je suis appelé Martyr

                            et ils m'ont bâti un monument aux morts.

                            Je suis appelé Patriote

                            et m'ont mis les fers du bandit

                            pour ne pas que je sois Révolutionnaire.

                            Dans la prison, mon peuple souffre, pleure

                            je le vois sans rien faire.

                            Assis dans l'oubli des politiques

                            j'implore Dieu pour qu'il dise un seul mot

                            pour soulager les maux de mon peuple.

                            Les larmes, ma lutte est superfétatoire

                            pareille à celle de Lumumba, de Kwamé,

                            de Sankara...de mes Héros Africains.

                            Martyr, Patriote, Révolutionnaire, Brigand,

                            je le suis... La voix déchire le silence.

                            De la prison, de mes illusions perdues

                            je ne serai plus ce peuple jeté

                            dans les champs avides de sang

                            sur l'autel du sacrifice électoral

                            pour les hommes politiques

                            qui ne se soucient pas de leurs jeunesses

                            qui transforment le pays en bergerie ouverte

                            pour l'hyène galeuse de la politique et de la religion

                            dont le sort a été dit par Jean de la Fontaine.

                            Je vois encore moi, moi, moi...tombés sur les deux ponts,

                            J'entends encore le sifflement des chars bombardiers,

                            L'Abidjanaise, les pleurs du peuple en mouvement...

                            Dans la nuit étoilée, je me confie à mon Eternel, mon Berger...

                            Plus jamais cet horrible cauchemar...

                            Mais ma chère Côte d'Ivoire, innocente sois-tu,

                            je vais par ma lutte à travers les vers te mettre

                            sur la plus haute marche des vainqueurs.

                            Je pleure mes Martyrs, mes Patriotes,

                            je pleure les Sacrifice de la méchanceté des politiques politiciennes,

                            devant leur soi-disant monuments aux morts.

                            Mes pleurs, signe d'hommage à ces patriotes déçus, à ces morts...

                                                               Dider Placidus, Mes premiers pas, inédit »

     

                Vous le savez, la plume offusquée prend partie du peuple souffrant, et dénoncé les injustices. Aujourd'hui, elle voit une faute que la Côte d'Ivoire a commise, celle de laisser la France, la Communauté Internationale, l'ONU s'immiscer dans la lutte que le RHDP a livré à LMP. C'est vrai que tous, nous avons critiqué la politique de Gbagbo Laurent, pour la jeunesse, pour les travailleurs,...mais, tous, nous reconnaissons que sa lutte est noble, celle de l'indépendance totale de la Côte d'Ivoire, celle d'un demain radieux pour la future génération, celle de mettre la Côte d'ivoire sur la plus haute marche des vainqueurs, celle de faire de la Côte d'Ivoire une grande et forte nation. Voici le rêve brisé, toute une génération sacrifiée.

                Criez de joie, jubilez, sautez ; frémissez... car vous pouvez le dire : c'est une nouvelle ère pour la Côte d'Ivoire avec Alassane Ouattara. Mais après un an passé, vous verrez que nous sommes toujours à la case du départ, lorsque nous étions avec Houphouët Boigny avec le parti unique. La plume offusquée s'offusque de voir la Côte d'Ivoire sombrée dans le chaos parce qu'on a l'habitude de dire Ivoirien ne voit rien, qu'il s'est abruti de ne pas voir la réalité et le chaos qui se pointent à l'horizon. Plus d'opposants, le pillage est justifié, la Côte d'Ivoire demeurera toujours esclave de la France. Et nos petits enfants doivent devoir plier l'échine devant la France parce qu'elle dira à nos enfants sans elle, le dictateur Gbagbo Laurent allait occasionner un génocide et diviser la Côte d'Ivoire en deux ; il allait provoquer une guerre civile... Mensonge ! Par notre faute, on va précipiter un digne fils de la Côte d'Ivoire au pays du silence. Houphouët Boigny ne disait-il pas « le vrai bonheur, on l'apprécie lorsqu'on l'a perdu ». Nous avons perdu Houphouët Boigny, on a regretté ; on a fait coup d'état sur Bédié, on a regretté ; on a tué Gueï Robert, on a regretté...aujourd'hui, nous crions, tous, « assassin Gbagbo Laurent », « Gbagbo Laurent idjiou, supporteurs nounou djiou (Gbagbo Laurent ta mère con ; tes supporters leur mère con) » et nous voulons qu'il soit tué, et après nous allons le regretter. La frénésie de haine contre ce type nous aveugle ; nous intellectuels, nous soldats, nous jeunesse, nous ouvriers... trois fois nous avons regretté...aujourd'hui l'occasion nous est donnée d'apprécier notre bonheur avec Gbagbo Laurent, bien qu'on stipule qu'il ne respecte pas sa parole donnée.

                Assis sur le tabouret dans mon entrer coucher et écoutant les chaînes de télévision et de radio du RHDP, le beau discours haineux d'Achi Patrick, d'Ahmed Bakayoko, d'Adjoumani, d'Alassane Ouattara,..., mes larmes coulent car je me vois être moi façonné par la France, et dans l'obligation de me rabaisser devant la France. Car, c'est elle qui me dictera ce que je dois faire ou ce que je ne dois pas faire. Mon sort sera désormais lié à l'humeur de la France de Sarkozy, de l'ONU de l'USA d'Obama et de la Communauté internationale. Mon devenir dépendra de la France.

                Ceci « Côte d'Ivoire-France : l'esclave au maître, la révérence perpétuelle » hante mes nuits. Parti unique ; la Côte d'Ivoire, une préfecture de la France ; Côte d'Ivoire sous tutelle de la France ; la Côte d'Ivoire, recolonisée de la France...parce que nous, Ivoiriens, avons (voulons) donné notre bonheur à une marionnette de la France : l'imposture d'Alassane Ouattara. « Mentir pour son avantage à soi-même est imposture » (Rousseau), et Alassane Ouattara le sais très bien comme ses maîtres.  La plume offusquée, pour la première fois, verse des larmes d'amertume et déchéance totale... Le rêve d'une génération sacrifiée vient de tomber à l'eau parce que nous, Ivoiriens, voulons la facilité et la charité ; parce que nous voulons rester des éternels mendiants en faisant fi de notre devise : Union discipline travail. Si demain, mon fils ou mon petit fils me demande : « Père ou grand-père, pourquoi la Côte d'Ivoire est très pauvre et sa richesse est gérée par la France ? », je répondrai « mon enfant, la Côte d'Ivoire n'a pas compris l'histoire ».

    Un silence de première pour Kwamé, pour Lumumba, pour Sankara...pour Gbagbo Laurent. Mon Woodi, je m'incline... ta lutte sera ma lutte et celle de mes enfants et de tous mes arrières petits enfants...voire de tous les Ivoiriens désirant la liberté. Fiers Ivoiriens le pays nous appelle, si nous avons dans la Paix ramenée la Liberté.

     

     

    CÔTE D'IVOIRE-FRANCE : L'esclave au maître ; une révérence perpétuelle.... Ça doit hanter l'esprit de tout un Ivoirien

    Tous pour la victoire de la Côte d'Ivoire avec Gbagbo Laurent, sans lui ou avec lui, montrons que sa lutte est noble et que nous continuerons sa lutte. Mon cher Gbagbo Laurent, la plume offusquée est avec toi et continuera ta lutte par ses écrits et à interpeller l'intellect des Ivoiriens. Crions VICTOIRE, VICTOIRE, VICTOIRE...car Dieu nous a écoutés.

     


  • Commentaires

    1
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